Cécile Coulon, La Langue des choses cachées

Publié le par calypso

 

À la tombée du jour, un jeune guérisseur se rend dans un village reculé. Sa mère lui a toujours dit : « Ne laisse jamais de traces de ton passage. » Il obéit toujours à sa mère. Sauf cette nuit-là.

 

Dans ce roman aux allures de conte, il y a le fils et il y a la mère. C’est ainsi qu’ils sont désignés tout au long de l’histoire. La mère est une guérisseuse, le fils suit ses traces. Il est appelé au chevet d’un enfant malade au Fond du Puits, puis on vient le chercher pour une vieille femme mourante. De fil en aiguille, et sans l’avoir prévu, il va en apprendre un peu plus sur un passé depuis longtemps enfoui…

Je ne vais pas y aller par quatre chemins : je n’ai pas aimé ce roman. L’écriture aurait pu être vraiment belle si elle ne cherchait pas autant à l’être, au détriment de la compréhension globale de l’histoire. Il faut fouiller les mots pour en extraire le sens. C’était trop pour moi, cette perte de repères constante liée à une opacité recherchée et censée entretenir le mystère. Je n’ai pas compris où l’on cherchait à m’emmener et je n’ai pas été émue. Dommage, je me faisais une joie de me plonger dans un roman de Cécile Coulon…

 

 

L’œuvre en quelques mots…

 

« Car c’est ainsi que les hommes naissent, vivent et disparaissent, en prenant avec les cieux de funestes engagements : leurs mains caressent et déchirent, rendent la peau si douce qu’on y plonge facilement des lances et des épées. » (p.7)

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article