Jung, Couleur de peau : miel, T2

Publié le par calypso

 

Mon corps se souvenait qu’il aimait cette chaleur humaine. Certains corps s’en souvenaient même tellement bien qu’ils ne parvenaient plus à s’en passer.

 

Dans ce deuxième tome de Couleur de peau : miel, nous retrouvons Jung en pleine adolescence. Les problématiques liées à cet âge sont venues remplacer les bêtises de l’enfant que nous avons quitté à la fin du premier tome. Jung nous parle de sa solitude, de son déracinement. Il évoque les relations complexes qu’il entretient avec les enfants de son âge, notamment les autres Coréens adoptés qu’il ne veut pas fréquenter, à l’exception de Laurie, une jeune lycéenne en section arts plastiques avec qui il prend plaisir à parler dessin, mais également  la difficile communication entre ses parents et lui, ou encore son attirance naissante et mêlée de crainte pour la gente féminine. Il nous parle de cette mère biologique qu’il n’a pas connue et de sa mère adoptive qu’il commence à comprendre et dont il perçoit peu à peu l’affection derrière les méthodes sévères. Il nous raconte également – dans ce qui constitue à mon sens le passage le plus émouvant de l’œuvre – le destin tragique de certains Coréens adoptés. C’est le tome du mal-être, de la remise en question, mais également de la maturité grandissante. Un voyage au Japon ouvre à Jung les portes de l’Asie et constitue un premier pas vers la Corée, un retour aux sources à découvrir sans doute dans l'un des deux prochains tomes…

 

 

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article