Joel A. Sutherland, La Maison d'à côté

Mathieu n’est pas enchanté d'avoir déménagé dans une banlieue ennuyeuse, à une heure de Toronto. La situation devient plus prometteuse quand sa petite sœur Sophie, qui rêve de faire de l'équitation, aperçoit un cheval dans le champ de la vieille ferme d’à côté. Malgré une première rencontre plutôt étrange, Sophie est persuadée que les voisins la laisseront monter le cheval – qui a largement dépassé son heure de gloire ! – si elle les aide à s’en occuper. Mais seulement, voilà, une rumeur locale raconte que le cheval n’existe pas, qu’il est aussi mort que ses propriétaires. Mais alors, à qui Mathieu et Sophie ont-ils parlé ? Et quel est le lien entre ces voisins et le petit garçon mort qui gémit dans le placard de Mathieu ?

Il est question dans ce roman d’un déménagement et d’un voisinage plutôt étrange, d’un cheval qui ne semble pas être visible par tous et dont les propriétaires paraissent se terrer dans leur maison tout en tenant des propos étranges, il est également question d’une chambre et d’un placard qui pourrait bien être habité et d’une légende urbaine inquiétante racontée par de nouvelles connaissances. Et il est surtout question de curiosité, de solidarité, d’enquête et de vengeance. Est-ce que cela fonctionne ? Non, pas vraiment. Cela m’a semblé à la fois rapide et confus et je n’arrive pas à dire si l’ensemble est cohérent, dans la mesure du possible, bien sûr, puisqu’il s’agit d’un roman fantastique. R. L. Stine, le célèbre auteur des romans de la collection Chair de poule recommande quant à lui La Maison d’à côté : on peut peut-être lui faire confiance et se dire que je n’étais tout simplement pas la cible…

L’œuvre en quelques mots…

« Je raffolais des films fantastiques et des films d’horreur, mais je ne croyais vraiment pas aux fantômes. La vraie vie n’était pas comme ça. Les esprits n’existaient pas. La planche ouija n’était qu’un jouet. Alors un cheval fantôme ? Quelle absurdité ! »