Eva Björg Ægisdóttir, Elma

Publié le par calypso

 

Elma ne pensait pas revenir un jour habiter sa ville natale. Akranes, ce petit bourg islandais à l’atmosphère oppressante, où les amitiés d’enfance portent les stigmates de terribles secrets…

Affectée au poste de police local, cette ancienne inspectrice de la brigade criminelle de Reykjavík n’a pourtant pas le choix. Elle fuit une histoire d’amour qui l’a laissée en miettes. L’épaule de son nouveau collègue Sævar semble bien réconfortante.

Quand le cadavre d’une femme est retrouvé gisant au pied d’un phare…

Une femme qui avait quitté Akranes – comme Elma.

Une femme dont le passé murmure aux oreilles de toute la ville, ronge le cœur des habitants les moins soupçonnables…

 

Canicule, fatigue et fin d’année scolaire = rythme de lecture au ralenti ! J’ai toutefois pris le temps de découvrir Elma qui traînait depuis un moment dans ma pile à lire. Malheureusement, ma lecture a été assez laborieuse car je n’ai pas vraiment été emballée par ce roman. Elma, c’est l’héroïne : elle est policière et fraichement revenue à Arkanes, sa ville natale, après une séparation douloureuse. Aucun répit ne lui est accordé puisque, dès son arrivée, elle doit prendre en charge une enquête  pour meurtre : le cadavre d’une femme a été retrouvé près du phare. Dans cette petite ville où tout le monde se connaît, certains secrets semblent bien enfouis et Elma va devoir faire preuve de perspicacité pour lever le voile sur ses habitants. Construit sur une alternance de chapitres présentant tantôt l’enquête en cours, tantôt le passé de la victime, Elma est un roman de facture assez classique. Généralement, cette technique narrative fonctionne bien et c’est à peu près le cas ici. Mais… quel manque d’originalité ! On comprend assez rapidement de quoi il retourne et, même si l’on n’a pas tous les tenants et les aboutissants de l’histoire, il n’y a finalement que peu de surprise à la fin. Je pense qu’il y a, sur le même thème, bien meilleur...

 

 

L’œuvre en quelques mots…

 

« Depuis l'année 2000, une vingtaine d'homicides avaient été recensés. La plupart des meurtres d'hommes commis par des hommes étaient liés à l'alcool. Quand les victimes étaient des femmes, il s'agissait le plus souvent de violence domestique. Elma savait que cette violence, souvent cachée, pouvait se déchaîner dans les appartements les plus cossus, au milieu de meubles signés par les plus grands designers. » (p.168)

 

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