Philippe Delerm, Sundborn ou les jours de lumière

Publié le par calypso

 

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Grez-sur-Loing, 1884. Autour de Carl Larsson vit une petite communauté de peintres scandinaves venus teste la lumière tant vantée par ceux que l'on nomme, encore par dérision, les « impressionnistes ». August Strindberg est là avec sa famille, Soren Kroyer les rejoint bientôt. Pour Ulrick Tercier, ils représentent la joie de vivre, la passion. Aussi, quand le groupe se délite, décide-t-il de parti pour Skagen, au Danemark, avec Soren Kroyer. Il est dès lors partagé entre différents lieux - Skageng Grez et Sundborn, en Suède - qui incarnent autant de conceptions de l'art et de la vie.

Sundborn ou les jours de lumière, qui met en scène des personnages réels et romanesques, décrit par petites touches, légères et sensibles, les heurts, les cassures, les instants parfaits qui font une vie. Évocation de l'impossible conciliation entre l'absolu de l'art et les nécessaires compromissions de l'existence, ce roman empreint de nostalgie est également une célébration de la joie de vivre, et de peindre.

 

 

Sundborn ou les jours de lumière n’est pas un roman qui restera longtemps gravé dans ma mémoire. Ni les personnages, ni l’histoire racontée n’ont su trouver grâce à mes yeux. Il faut dire qu’il ne se passe pas grand-chose : des artistes se réunissent dans divers lieux, en France et en Suède, plus précisément à Sundborn, « un lieu retiré de la fureur du monde où peindre et vivre deviendraient un seul verbe. » (p.129) Il est question d’art, de toiles, de pinceaux, de couleurs et de lumière… et ce dernier mot revient tellement souvent que je me suis souvent dit lors de ma lecture que ce roman tombait à point nommé pour le challenge. J’ai souvent eu l’impression de lire un tableau et, en cela, le texte est en parfaite adéquation avec le sujet : « Sous le marronnier, on a sorti les tables de café. Une lumière de tisane filtre entre les branches. Par les fenêtres ouvertes, on entend dans l’hôtel le bruit des assiettes entrechoquées, le heurt plus sourd du broc contre la pierre de l’évier, des rires et des jurons. […] La poussière presque blanche de la cour vole au moindre souffle, dans et blondit dans les rais de soleil. » (p.15) Les réflexions sur l’art et la vie sont intéressantes également. Bien sûr, comme je suis très en retard sur la rédaction de mon billet, je ne sais plus quoi dire ; mais vous l’aurez compris, je n’ai pas réellement apprécié, alors que je n’ai lu çà et là que des billets très élogieux…

 

 

L’œuvre en quelques mots…

 

« Sur la plage de Skagen ou dans le jardin de Sundborn, nous voulions arrêter la vie, la lumière. Mais nous voulions vivre aussi, et vivre ensemble, toucher le bonheur au présent. Peut-être était-ce trop demander. Peut-être. Mais c’était la tout le secret de notre passage sur la terre. Si l’on ne comprend pas cela, je crains fort que l’on ne se méprenne sur le sens à donner à cet art qui n’était surtout pas de l’art pour l’art, mais un art pour vivre, un art pour être et rendre heureux. » (p.13)

 

 

Un mot des titres

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F
Une de mes plumes préférées, mais ses "moments parfaits" sont parvenus à me lasser ...
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C
Je ne note pas ce titre, il me faut un peu plus d'action en ce moment
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I
Vous avez raison ce n'est pas un livre inoubliable je l'ai lu il y a quelques années déjà.Je suis malgré tout allée à Skagen et j'ai visité ce petit musée des peintres du nord.Ca c'est un<br /> merveilleux souvenir
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