Laure Adler et Stefan Bollman, Les femmes qui lisent sont dangereuses
« Les livres ne sont pas des objets comme les autres pour les femmes ; depuis l'aube du christianisme jusqu'à aujourd'hui, entre nous et eux, circule un courant chaud, une affinité secrète, une relation étrange et singulière tissée d'interdits, d'appropriations, de réincorporations. » Laure Adler
Voici un livre qui devrait en séduire plus d’une (et plus d’un aussi). Les femmes qui lisent sont dangereuses est un très beau livre avec une couverture sublime qu’il ne faut pas hésiter à offrir aux passionnés qui vous entourent. Ne pas hésiter non plus à se l’offrir, après tout il n’y a pas de mal à se faire plaisir !
Il aura fallu des siècles avant que les femmes puissent lire à leur guise. Tenues éloignées du « danger de la lecture », elles n’avaient pas accès à d’autres activités que la prière, la broderie, les tâches domestiques… La lecture devient pour elles « une possibilité de troquer l’étroitesse du monde domestique contre l’espace illimité de la pensé, de l’imagination ». Du Moyen-Age à notre époque, Laure Adler et Stefan Bollman nous offre, à travers cet essai, une histoire illustrée de la lecture particulièrement intéressante et instructive. L’œuvre est divisée en plusieurs thèmes qui regroupent différents tableaux représentant des femmes en train de lire.
Merci au site Alapage pour ce partenariat.
Jean-Honoré Fragonard, Jeune fille lisant - 1770
« Lire au lit, c’est tisser autour de soi un cocon de délicieuse sécurité. » Stefan Bollmann
Anton Ebert, Lecture du soir - 1883
« Dans la masse anonyme, celui qui lit se retire en lui-même ; dans la foule des consommateurs gouvernés par une instance extérieure, il est le flâneur guidé par son seul désir. Il a les yeux fixés sur son livre ou son journal et donne à celui qui l’observe une impression d’impassible invulnérabilité. » Stefan Bollmann
Franz Eybl, Jeune fille lisant - 1850