Katherine Pancol, Un homme à distance
Ceci est l'histoire de Kay Bartholdi, un roman par lettres comme on en écrivait au XVIIIe siècle. Un inconnu écrit à Kay, libraire à Fécamp, pour lui commander des livres. Au fil des lettres, le ton devient moins officiel, plus inquisiteur, plus tendre aussi. Kay et Jonathan parlent de leurs lectures, certes, mais entament un vrai dialogue amoureux. Ils se font des scènes, des confidences, s'engagent peu à peu dans une relation que Kay, hantée par le souvenir d'une déchirure ancienne, s'efforce de repousser...
Je vous parle aujourd’hui de ma rencontre ratée avec Katherine Pancol qui semble pourtant avoir beaucoup de succès… Un homme à distance n’a pas su me séduire et m’a même profondément ennuyée, malgré un nombre de pages peu important. J’ai trouvé cette histoire bourrée de clichés, les premières lettres assez pédantes, les personnages peu attachants. J’imagine que je ne vais pas trouver beaucoup d’avis semblables au mien car je comprends aisément qu’on puisse aimer ce roman, ne serait-ce que parce qu’il parle des livres. J’ai relevé quelques passages intéressants, mais cela ne suffit pas...
A la fin du roman, Katherine Pancol remercie Helene Hanff, auteur de 84, Charing Cross Road. Ce roman est inscrit sur ma LAL, mais du coup, j’hésite ! Les deux romans sont-ils semblables ?
L’œuvre en quelques mots…
« Les Héros de fiction me paraissent souvent plus intéressants et plus riche que les êtres réels dont je supporte assez mal les bavardages. »
« L’amour n’est pas qu’un ravissement, mademoiselle. L’amour peut être une torture, un traitre, un tricheur. Il emprunte tous les discours, tous les costumes, tous les subterfuges. »
« Est-ce qu’on sait tout de l’autre quand on aime les mêmes livres ? »