Christian Signol, Les Noëls blancs

Publié le par calypso

 

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Les Noëls blancs, ce sont ceux dont se souviendront François, Mathieu et Lucie Barthélémy, en repensant à leur enfance, là-bas, aux confins de la Corrèze et du Puy-de-Dôme, dans ce haut pays aux hivers rudes. Ils y ont grandi avec le siècle. Auguste, le père, et Elise, la mère, travaillent une terre qui ne leur appartient pas. A douze ans, François doit abandonner l'école pour devenir garçon de ferme. Un peu plus tard, la mort brutale du père contraint Lucie à se placer comme domestique, tandis que Mathieu tente sa chance en Algérie. Ainsi sont-ils jetés au cœur de tous les tourments du siècle.

 

François est l’aîné d’une fratrie élevée à l’aube du siècle, dans une région à la fois accueillante et exigeante, où le travail de la terre et le sens des valeurs priment. Sa mère est une femme simple et douce et son père, un homme solide et sensible, qui ne ménage pas ses efforts pour subvenir aux besoins de sa petite famille. Les routes de campagne, la forêt voisine et la maison chaleureuse offrent un terrain de jeu infini à ces enfants qui, déjà, sont confrontés aux difficultés de la vie et savent qu’ils devront se battre et, un jour peut-être, saisir leur chance. Des soirées interminables de juin, passées sous les étoiles, aux hivers rugueux recouvrant la campagne d’un doux manteau blanc, Christian Signol nous invite à découvrir l’histoire d’une famille marquée par la vie et signe un roman dans lequel s’affirme sa passion du terroir.   

 

 

L’œuvre en quelques mots…

 

« Mais ce qu’il aimait par-dessus tout, c’étaient les livres que le maître lui confiait chaque début d’année, surtout ceux de lecture et d’histoire, dont il lisait quelques pages, le soir, à la veillée, ébloui de pouvoir quitter son monde et aborder à d’autres, tellement différents, tellement mystérieux… » (p.30-31)

 

« Il aurait bien voulu ne pas penser, François, mais il songeait qu’en trois semaines il avait failli mourir plusieurs fois et il s’imaginait la douleur d’Aloïse. Oui, ce n’était pas pour lui qu’il avait peur, c’était pour elle, qui avait peut-être laissé la fenêtre ouverte à cette heure. Il ferma les yeux, revit la cime des sapins éclairés par la lune sur la route de la montagne. Au bout du monde. Au bout de la vie. Il se sentit perdu, soudain et il eut la certitude qu’il ne la reverrait plus. « J’avais tout », se dit-il et quelque chose creva au fond de lui. » (p.158)

 

 

Un mot des titres

 

 

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E
Quand j'étais collégienne, j'ai piqué ce livre à ma mère, et ce fut un véritable coup de cœur...eh oui, j'ai eu une période littérature du terroir...Maintenant, je ne suis pas sûre que ça me<br /> plairait autant.
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V
Une très belle histoire
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A
Je te souhaite une très belle et bonne année 2013.<br /> Tous mes voeux.<br /> Alex
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C
<br /> <br /> Mes meilleurs voeux pour 2013 !<br /> <br /> <br /> <br />
V
je n'ai jamais lu cet auteur, tu ne dis pas trop si tu as aimé .... ;-)
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C
<br /> <br /> J'ai aimé, sans plus !<br /> <br /> <br /> <br />
P
J'ai lu ce livre il y a 10 ans. J'ai aimé mais ce n'est pas, à mon avis, son meilleur.<br /> Si je ne me trompe, il est suivi de "Les printemps de ce monde".<br /> Bon réveillon et bonne fête de Noël.
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A
Une lecture de saison, pour bien préparer Noël.
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C
J'ai un peu de mal avec les romans "terroir" en général, celui là est en tout cas bien dans le thème du moment. Joyeux Noël à toi
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