Antoine de Saint-Exupéry, Le Petit Prince
Non, non, rassurez-vous, il ne s'agit pas d'une première lecture mais bien d'une relecture. Je m'aperçois que je pourrais lire ce livre encore et encore tant le message me touche...
Difficile de commenter ce chef d'oeuvre... je laisse tout d'abord la parole à quelques têtes blondes de ma connaissance, avant de vous délivrer quelques-uns des passages qui me touchent le plus.
Quel passage avez-vous préféré ? Pourquoi ?
* Quand le petit prince raconte comment il a apprivoisé la rose, comment il s'en est occupé en lui mettant un paravent et en lui trouvant un globe. Car ça se voit qu'il a de l'amour pour sa fleur et qu'il pourrait tout faire pour elle.
* C'est le passage où le petit prince apprivoise le renard et quand le renard explique tout. Parce qu'on voit que le renard connait bien la Terre et qu'il aime la vie, que le petit prince et le renard sont tous deux à la recherche d'un ami, c'est émouvant.
* J'ai beaucoup aimé le début. Il était si injuste pour le narrateur que je l'ai trouvé drôle. Mais je me rends compte que c'est vrai, les adultes cherchent toujours à compliquer.
Je ne pense pas qu'on puisse lire Le Petit Prince et ne pas aimer cette oeuvre. La poésie et l'émotion sont toujours au rendez-vous, même après plusieurs lectures. Je ne saurais que trop vous conseiller de le lire si ce n'est pas déjà fait !!!
L'oeuvre en quelques mots...
« Si quelqu’un aime une fleur qui n’existe qu’à un exemplaire dans les millions et les millions d’étoiles, ça suffit pour qu’il soit heureux quand il les regarde. Il se dit ‘‘Ma fleur est là quelque part…’’ Mais, si le mouton mange la fleur, c’est pour lui comme si, brusquement, toutes les étoiles s’éteignaient ! Et ce n’est pas important ça !»
« Je crois qu’il profita, pour son évasion, d’une migration d’oiseaux sauvages. »
« Puis il se dit encore : ‘‘Je me croyais riche d’une fleur unique, et je ne possède qu’une rose ordinaire. Ça et mes trois volcans qui m’arrivent au genou, et dont l’un, peut-être, est éteint pour toujours, ça ne fait pas de moi un bien grand prince…’’ Et, couché dans l’herbe, il pleura. »
« Il y a une fleur… je crois qu’elle m’a apprivoisé… »
« Adieu, dit le renard. Voici mon secret. Il est très simple : on ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux. […] C’est le temps que tu as perdu pour ta rose qui rend ta rose si importante. »