Alex Scarrow, Time Riders, T1
Liam aurait du mourir en 1912.
Maddie aurait du périr en 2010.
Sal devrait être tuée en 2026.
Mais une rencontre leur donne la chance de survivre et de démarrer une nouvelle vie.
Ils sont maintenant les Time Riders, des agents chargés de vérifier que le cours de l'Histoire ne soit pas alterné.
Trois adolescents vont voir leur destin s’unir.
Il s’appelle Liam O’Connor et s’apprête à mourir à bord du Titanic, en 2012, lorsqu’un vieil homme lui fait une proposition étrange. Elle s’appelle Maddy Carter et vit en 2010. Elle vole au-dessus du continent américain lorsqu’une bombe est trouvée dans l’appareil. L’inconnu lui fait la même proposition. Ils se réveillent tous les deux en 2001, à New-York, en compagnie de Saleena qui arrive tout droit de 2026… L’homme s’appelle Foster, il appartient à une police censée contrôler le temps et doit former les trois adolescents pour qu’ils deviennent, à leur tour, les Time Riders.
Ce premier tome de Time Riders est franchement prometteur, pas une seconde je ne me suis ennuyée en le lisant. Bien sûr, on prévoit assez facilement la fin mais comment pourrait-il en être autrement, étant donné que plusieurs tomes sont annoncés ? Bref, l’originalité de ce roman n’a rien à voir avec son suspense mais tient au fait que l’auteur a mêlé voyages spatio-temporels et Histoire. Dans ce premier tome en effet, un dénommé Paul Kramer est d’avis que le monde a couru à sa perte et veut y remédier. Grâce à une machine à remonter le temps ultra-perfectionnée, il se déplace jusqu’en avril 1941, en Allemagne, pour rencontrer Hitler et l’empêcher d’envahir la Russie. Il change ainsi le cours de l’Histoire. Nos Time Riders vont alors tout faire pour empêcher que ce bouleversement historique n’arrive. Alex Scarrow s’est attaqué pour son premier tome à une période historique complexe et cela aurait pu lui porter préjudice. Mais à aucun moment je n’ai trouvé l’histoire ridicule ; au contraire, l’auteur maîtrise bien l’univers qu’il a créé, ses codes, et l’ensemble du roman est plutôt cohérent. Nul doute que le lecteur en apprendra encore davantage dans la suite des aventures des trois adolescents. Ces personnages justement sont assez attachants et leur présentation est suffisamment claire pour que le lecteur se fasse une idée précise d’eux assez rapidement. J’ai particulièrement apprécié les explications concernant leur « sélection ».
Vous l’aurez compris, j’ai passé un bon moment avec ce roman. Un petit bémol toutefois : les créatures évoluant dans le New-York apocalyptique… j’ai trouvé ça un peu extrême. Je pense que je lirai avec plaisir un ou plusieurs autres tomes, même si le second, annoncé pour mai 2012, concerne une période histoire qui, à priori, m’intéresse moins : la Préhistoire.
L’œuvre en quelques mots…
« - Vous ferez office de police… en quelque sorte, répondit Foster. Une police censée contrôler le temps. Vous empêcherez les intrus du futur de modifier le passé. L’agence est top secrète. Officiellement, elle n’existe pas. D’où notre absence de titres, à proprement parler. Au sein de l’agence, en revanche, on s’appelle les Time Riders.
- Les Times Riders ?
Foster caressa con menton, l’air pensif.
- Il suffit de vous représenter le temps comme une rivière. Nous, on peut la remonter ou la descendre en suivant le courant. Et voyager ainsi à travers le temps, dans un sens ou dans l’autre. Votre mission consistera à surveiller les autres navigateurs et à repérer ceux qui remontent le courant, alors qu’ils n’ont rien à faire dans le passé. Vous les traquerez, les éliminerez et réparerez tout dommage qu’ils auront pu créer. » (p.35-36)