René Barjavel, La Nuit des temps
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L’Antarctique. À la tête d’une mission scientifique française, le professeur Simon fore la glace depuis ce qui semble une éternité. Dans le grand désert blanc, il n’y a rien, juste le froid, le vent, le silence.
Jusqu’à ce son, très faible. À plus de 900 mètres sous la glace, quelque chose appelle. Dans l’euphorie générale, une expédition vers le centre de la Terre se met en place.
Lors d’une mission d’exploration en Antarctique où tout est blanc et silencieux à des kilomètres à la ronde, des scientifiques font une étrange découverte : un signal provenant de sous la glace. L’équipe se met au travail pour remonter à la source de ce signal et finit par découvrir une cavité abritant deux sphères occupées par une femme et un homme. Ils se prénomment Eléa et Païkan et sont les uniques rescapés d’une civilisation oubliée, vieille de 900000 ans…
Voilà le point de départ de La Nuit des temps. Les coups de cœur sont nombreux pour ce roman, considéré comme un classique de la science-fiction qui n’est pas, je dois bien l’avouer, mon genre de prédilection. Il est donc possible que je n’aie pas savouré cette œuvre à sa juste valeur… La première partie m’a semblé extrêmement intéressante bien qu’un peu longue. Cela ne fait aucun doute, Barjavel a su installer un beau suspense en misant sur cette thématique des civilisations anciennes qui passionnent un grand nombre d’entre nous. J’ai en outre aimé suivre la rencontre entre Simon, l’un des scientifiques, et Eléa, et en apprendre plus sur la civilisation avancée d’où elle vient, appelée Gondawa. Ensuite, les choses se sont gâtées et j’ai peu à peu perdu l’intérêt que j’avais eu pour le début du roman. J’ai trouvé l’histoire d’amour un peu trop clichée et mélodramatique, certains passages lourds et maladroits et le style un poil désuet… Je ne sais pas si j’ai manqué de concentration mais la force d’un roman c’est, entre autres, de réussir à capter notre attention jusqu’au bout, ce qui n’a pas été le cas. C’est peut-être l’histoire d’un rendez-vous manqué.
L’œuvre en quelques mots…
« Je voulais que le monde entier sût combien tu étais, merveilleusement, incroyablement, inimaginablement belle. Te montrer à l’univers, le temps d’un éclair, puis m’enfermer avec toi, seul, et te regarder pendant l’éternité. »