Ghislain Gilberti, Sa majesté des ombres

Publié le par calypso

 

Un cartel d'un nouveau genre, invisible et sans pitié. Une drogue d'une pureté inédite.

Un réseau de dealers sous pression, déployé à travers l'Europe et isolé de la tête de l'organisation. Quand ils sont arrêtés, ils se révèlent incapables de livrer le moindre indice sur leur commanditaire. Si leurs cadavres ne jonchent pas déjà le pavé...

Pour faire face à ces méthodes d'un genre sans précédent, on fait appel à une légende de la police judiciaire aux dons de mentaliste : Cécile Sanchez. Est-il possible de mettre des ombres en cage ? Dans quel enfer devra-t-elle descendre pour faire face au Mal absolu ?

 

Bon. Que dire ? Déjà commencer par reconnaître le talent de l’auteur qui écrit un roman de presque 700 pages sur l’univers de la drogue et qui le fait quand même plutôt bien. Il y a dans ce style une violence et une urgence qui me semblent correspondre au milieu dans lequel l’histoire se déroule et qui augure sans doute une belle carrière d’écrivain. Ajouter ensuite que j’ai beaucoup aimé la partie I, intitulée « Genèse », c’est-à-dire grosso modo les 160 premières pages, et qu’ensuite j’ai été un peu déboussolée par le chemin pris par l’histoire, au point d’avoir les plus grandes peines à avancer. J’ai essayé de comprendre pourquoi : quand un roman commence tambour battant, il faut tenir ensuite, et les quelques pages qui ont suivi la fin de la partie I m’ont tout de suite semblé plus molles ; de même, comme certains personnages présents au début du roman disparaissent, il faut se réadapter et apprendre à connaître les suivants, ce qui se fait plus ou moins facilement selon le nombre de personnages et, personnellement, j’ai eu l’impression d’être constamment perdue. Parler également de la vraisemblance : ce n’est pas forcément quelque chose que je pointe du doigt car il peut y avoir des romans invraisemblables dans lesquels on se retrouve complètement embarqué. Là, je ne sais pas à quel point l’ensemble est vraisemblable ou invraisemblable, mais j’ai trouvé que certaines scènes étaient quelque peu excessives ou bourrées de clichés, c’est au choix. Enfin, souligner que si la violence n’est pas un frein pour moi en matière de littérature, j’ai peut-être tout simplement été freinée par le sujet même, cette investigation tentaculaire au sein d’un cartel de la drogue. J’ai été tentée par ce roman en raison de son titre (j’y ai vu une référence explicite) et de son succès (il faut dire qu’il est très bien noté) mais finalement je ne me suis que peu intéressée à ce qui constitue le fil rouge de l’histoire.

 

 

L’œuvre en quelques mots…

 

 « La justice est une machine aveugle et impitoyable contre laquelle il est vain de se battre seul. »

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T
Le premier tome d'une trilogie lue cet été 2023 (je ne me rappelle plus si dasola, elle, a été plus loin que le premier tome). Les volumes deux et trois éclairent ou concluent certaines "sous-intrigues" de ce premier volume. <br /> Pour ma part, ce qui m'avait agacé, c'était la consommation de droite ou d'alcool comme moyen principal de détente ou de convivialité... C'est là qu'on sent qu'il y a un problème! <br /> (s) ta d loi du cine, "squatter" chez dasola
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T
... de drogue [pas de droite!]