Caroline Michel, L'Amour des grands

Publié le par calypso

 

Juin 2019. Emmanuelle se rend au mariage de sa sœur cadette. Si la journée s'annonce festive, elle redoute néanmoins de croiser un invité : Vincent, son premier amour. Qu'auront-ils à se dire ? Que reste-t-il de leur enfance révolue, de leur histoire inachevée, de leurs souvenirs faussement endormis ? Tandis que la noce bat son plein, Emmanuelle rembobine le film de sa jeunesse et de sa relation avec Vincent tout en redonnant vie aux années 1980-1990, à Cendrillon de Téléphone, à la vieille Renault 19 de ses parents et à une bande d'enfants inséparables.

 

Lecture n°10 dans le cadre du Grand Prix des Lecteurs Pocket – Sélection Littérature française.

 

Emmanuelle est invitée au mariage de sa sœur Avril, tout comme Vincent, son amour de jeunesse et accessoirement le frère du marié. La jeune femme appréhende ces retrouvailles et les premières paroles échangées avec Vincent la troublent plus que de raison. « C’est con, quand même, tout ça. » Sept mots qui donneront lieu à une multitude d’interrogations tout au long de la soirée…

J’ai commencé ce roman avec un peu d’appréhension parce que ma petite voix intérieure me disait que je n’allais pas accrocher au thème. Bon, finalement, je dois avouer que j’ai bien aimé la mise en place de l’histoire, mais aussi les nombreux références aux années 80-90 et l’écriture empreinte de nostalgie, de légèreté et d’humour. Mais –oui, il y a souvent un mais – j’ai senti des longueurs alors que le roman ne dépasse pas les 240 pages et je me suis lassée aussi bien des analepses destinées à comprendre l’évolution et la fin de la relation entre Emmanuelle et Vincent que des longues introspections auxquelles elles conduisent. Ce n’était pas inintéressant, mais j’ai quand même eu l’impression que l’on tournait sacrément en rond.

 

 

L’œuvre en quelques mots…

 

« Nous rions tous les trois, nerveusement pour ma part, le mariage le plus éprouvant de ma vie, désolée d’avoir eu seize ans ce soir, et tous les deux ajoutent que l'amour nous donne parfois l'impression de ne jamais grandir mais il y a de grandes chances pour que ce soit l'inverse. On a toujours seize ans, on a toujours nos journaux intimes criants de vérité au fond du cœur, on a toujours nos premières amours en ligne de mire et la peur de vieillir. C'est aussi la peur de vieillir, et sans doute celle de l'avenir, qui nous ramènent à hier avec autant d'énergie. » (p.216)

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