Caroline Kant, L'Immeuble de la rue Cavendish, T1 : Les Manigances de Margaux

Publié le par calypso

 

Après une douloureuse rupture, Margaux, la vingtaine, s'installe dans l'appartement que lui prête son oncle, rue Cavendish. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que l'immeuble ne manque pas d'animation : entre la concierge désagréable, le vieux fou du deuxième et l'insupportable gamine du quatrième, Margaux trouve à peine le temps de se vautrer devant ses films d'horreur préférés ! Sans compter ses autres voisins avec lesquels elle débriefe sa vie amoureuse autour d'un verre. Mais tout se complique quand des bruits inquiétants s'échappent de l'appartement du dessus : Margaux décide alors de mener l'enquête, au risque de se mettre elle-même en danger...

 

Lecture n°9 dans le cadre du Grand Prix des Lecteurs Pocket – Sélection Littérature française.

 

L’Immeuble de la rue Cavendish est le titre donné à une série de trois romans écrits par Caroline Kant. J’ai lu le premier tome, Les Manigances de Margaux, et j’en resterai là. Pour faire court, c’est l’histoire de Margaux, une jeune femme fraîchement célibataire, qui emménage dans l’appartement de son oncle et qui fait connaissance avec ses nombreux voisins en moins de temps qu’il n’en faut pour l’écrire. Les voisins en question sont très facilement identifiables car décrits très superficiellement par un ou deux traits de caractère. Margaux elle-même est caricaturale à souhait et l’aventure qu’elle va vivre dans son nouvel immeuble est conduite d’une manière que j’ai trouvée assez peu réaliste. L’ensemble est un peu fourre-tout, on fait mine de s’intéresser à des problématiques de fond mais le ton trop léger et le caractère très puéril de Margaux desservent l’ensemble. J’écris cela en sachant très bien que c’est voulu, on n’est pas dans une étude sociétale, plutôt dans un roman de style chick lit. Je comprends que l’on puisse avoir envie de légèreté, mais on doit sans doute pouvoir trouver mieux…

 

 

L’œuvre en quelques mots…

 

« C'est fou cette habitude qu'ont les gens, dans cet immeuble, de venir sonner chez les autres à tout bout de champ. On ne peut pas regarder un film et déprimer tranquillement, ici ? »

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