Claire Renaud, La Valse des petits pas
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Un soir, dans un restaurant parisien. Une dizaine de couples, certains en devenir, d'autres au bord de la rupture, sont venus dîner. Le temps d’un repas, les regards se cherchent, se fuient, les mains se frôlent, se retirent. Et chacun projette sur ses voisins une vie, miroir de ses propres fêlures et désirs inassouvis. Une scène en apparence banale. Pourtant, ce soir, les convives jouent gravement leur partition à chacune des tables du restaurant. Car à mesure que les assiettes se vident, des sentiments enfouis refont surface. Des vérités éclatent. Les masques tombent. Et chacun, d'une façon ou d'une autre, finit par payer l'addition.
Lecture n°5 dans le cadre du Grand Prix des Lecteurs Pocket – Sélection Littérature française.
La Valse des petits pas est un court roman qui invite le lecteur à pousser les portes d’un restaurant, le temps d’une soirée, et qui lui permet de s’immiscer dans la vie d’une dizaine de couples. Au fil des chapitres, il découvre en effet une palette multiple de personnages et, par le biais de monologues introspectifs ou de mentions rétrospectives, il apprend à connaître chacun d’entre eux, guidé par deux serveurs avisés qui sont aussi les comédiens de la pièce qui se joue. On change de table comme on passe au plat suivant, la métaphore culinaire n’étant d’ailleurs jamais loin dans ce récit, et on observe des histoires qui se font et se défont, ainsi que des émotions qui sont tues ou qui sont exacerbées.
L’idée de départ est bonne, certaines pages sont même plutôt agréables à lire et il y a une certaine finesse dans l’analyse que livre l’autrice, mais cela ne m’a pas suffi. Pour autant, je ne dirais pas que j’ai passé un mauvais moment, mais il est clair que j’ai du mal à trouver de l’intérêt à l’ensemble. Il n’y a rien de transcendant. Ce n’est pas la littérature que j’affectionne.
L’œuvre en quelques mots…
« Ce restaurant est bien mieux qu’un théâtre, se dit-il. Chaque soir, ils interprètent un vaudeville différent. » (p.101)