Marie Vingtras, Blizzard

Publié le par calypso

 

Au cœur de la tempête, un jeune garçon disparaît. Il n'aura fallu que quelques secondes, le temps de refaire ses lacets, pour que Bess lâche la main de l'enfant et le perde de vue. Elle se lance à sa recherche, suivie de près par les rares habitants de ce bout du monde. Une course effrénée contre la mort s'engage alors, où la destinée de chacun, face aux éléments, se dévoile.

 

Blizzard ou l’art d’être à contre-courant. J’aurais bien voulu l’aimer davantage, ce roman, mais comme je m’attendais à quelque chose de très puissant, à un gros coup de cœur, eh bien… je suis déçue. Déçue parce que la rencontre ne s’est pas faite et qu’à aucun moment, si ce n’est peut-être au tout début, je n’ai réussi à entrer dans l’histoire, histoire qui est fort simple à résumer au demeurant : en pleine tempête, une jeune femme lâche la main de l’enfant qu’elle devait surveiller, elle le recherche désespérément et tous les deux sont recherchés par trois hommes. En réalité, vous vous en doutez, les choses sont un chouia plus complexes et les chapitres focalisés tour à tour sur l’un ou l’autre des adultes de cette histoire nous éclairent sur le drame qui se joue. J’aurais pu aimer le caractère choral de ce roman. J’aurais pu aimer la présence de cette nature sauvage qui ne pardonne pas le moindre faux pas. J’aurais pu aimer reconstituer le puzzle de ces existences. Mais non, je me suis lassée de ces monologues intérieurs et la révélation finale m’a laissée sans réaction.

 

 

L’œuvre en quelques mots…

 

« Je l’ai perdu. J’ai lâché sa main pour refaire mes lacets et je l’ai perdu. Je sentais mon pied flotter dans ma chaussure, je n’allais pas tarder à déchausser et ce n’était pas le moment de tomber. Saleté de lacets. »

 

« Les disparus occupent parfois plus de place que les vivants. » 

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