Florence Lamy, Une vie avec Simone Veil

Publié le par calypso

 

À 77 ans, Simone Veil revient sur les traces de son passé.

Pour le 60e anniversaire de la libération d'Auschwitz, elle se rend au camp avec sa famille et Anna, la fille d'une amie très chère. Avec émotion, elle témoigne et leur raconte son combat pour survivre à l'enfer, habitée par l'espoir et un instinct de survie puissant.

Plus tard, alors qu'Anna doit réaliser un exposé sur la loi IVG, significative dans l'évolution des droits des femmes, elle demande à Simone de lui raconter son parcours pour faire voter cette loi. Comment, malgré elle, Simone Veil est-elle devenue une figure emblématique du féminisme ?

 

La collection Destinées de Scrineo présente la vie des grandes personnalités qui ont fait l’Histoire. Il y a quelques années, j’avais beaucoup apprécié le roman consacré à Rosa Parks et j’étais donc curieuse de découvrir celui consacré à Simone Veil, écrit qui plus est par la même autrice, Florence Lamy. C’est un roman rendu accessible aux plus jeunes par sa structure claire : I. Retour à Auschwitz, II. Retour sur la loi IVG. Dans la première partie, nous suivons Simone Veil à Auschwitz à l’occasion du 60e anniversaire de la libération du camp. Elle y accompagne un journaliste de Paris Match qui lui a proposé cette collaboration ; sa famille et Anna, la fille d’une de ses amies qui l’interviewera par la suite sur ses combats, ont également fait le déplacement. Sur place, Simone se souvient de l’enfer des camps. La seconde partie est quant à elle consacrée à l’une des grandes causes pour lesquelles s’est battue Simon Veil : le droit des femmes à recourir à l’intervention volontaire de grossesse. C’est incontestablement une lecture qui donne de précieuses informations sur la vie de Simone Veil, un ouvrage suffisamment court pour aller à l’essentiel et, surtout, un hommage rendu à celle qui n’a cessé de se battre. Toutefois, je ne peux pas taire le fait que j’ai trouvé ce récit extrêmement froid et dépourvu d’émotions, peut-être parce que je venais juste d’achever une relecture d’Une jeunesse au temps de la Shoah

 

 

L’œuvre en quelques mots…

 

« Simone ne laisse rien deviner de ce qui émeut son cœur. Ses mains gantées enfouies dans les poches de son manteau, elle se contente de diriger son regard vers le bout du quai, immobile et silencieuse. Elle se recueille.

Enfin, après un soupir, elle conclut, laconique :

- Et puis… très vite, l’odeur de l’air ne m’a plus laissé de doute sur notre avenir. » (p.24)

 

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article