Lisa Jewell, Ils sont chez nous

Publié le par calypso

 

Trois cadavres et un bébé abandonné : c'est la macabre découverte que fait la police dans une belle demeure de Chelsea, celle qu'occupait la famille Lamb. Faute de preuves et de témoignages, les enquêteurs privilégient la piste d'un suicide collectif et l'affaire est classée.

Vingt-cinq ans plus tard, quand Libby hérite de la maison et se voit révéler les circonstances de son adoption, elle se rend sur les lieux pour percer le mystère de ses origines. Accompagnée par Miller, un journaliste qui a enquêté sur cette terrible affaire, la jeune femme va faire des découvertes troublantes. Mais est-elle prête à découvrir l'effroyable secret qu'on lui cache depuis sa naissance ? Elle ignore encore que quelqu'un, quelque part, donnerait cher pour la retrouver...

 

Libby a vingt-cinq ans lorsqu’elle hérite d’une riche demeure à Chelsea. Un mystère entoure cet héritage dont elle est l’unique bénéficiaire : bébé, elle a en effet été retrouvée dans cette même maison, auprès de trois corps, dont ceux de ses parents. Où sont passés les autres enfants ? Nul ne le sait. Libby avait pourtant, à sa naissance, un frère et une sœur. Volatilisés. Et depuis, aucun ne s’est manifesté pour tenter de récupérer l’héritage. Si cet héritage représente une somme d’argent non négligeable, c’est surtout la vérité qui intéresse Libby. Aidée par Miller, un journaliste qui connaît particulièrement bien cette terrible affaire, Libby finira par démêler les fils de son passé et par comprendre qui elle est…

C’est le premier roman de Lisa Jewell que je lis, sur les conseils d’une amie, et je dois dire que c’est plutôt une bonne pioche. Je me suis plongée dans Ils sont chez nous avec beaucoup d’envie, intriguée par cette étrange affaire et par cette allusion sur la quatrième de couverture à un « suicide collectif ». Dès les premiers chapitres, j’ai été séduite par l’alternance entre le récit des événements passés et le présent de Libby, il me semble que cette technique narrative prend, avec un roman comme celui-ci, tout son sens. Les passages que j’ai préférés sont ceux racontés par Henry, le fils de la famille : ils dévoilent avec une progression constante l’ampleur de la situation, jusqu’à la vérité. Certains chapitres m’ont moins intéressée mais ils font partie de la mécanique générale de ce bon thriller psychologique.

 

 

L’œuvre en quelques mots…

 

« Entre le jour où David confisqua nos chaussures et la nuit de notre évasion, deux ans plus tard, personne ne mit un pied hors de la maison. »

 

« Quand j'y repense, la propension qu'ont les enfants à tolérer l'inacceptable me fascine. »

Publié dans Littérature anglaise

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article