David Foenkinos, Numéro deux

Publié le par calypso

 

« En 1999 débutait le casting pour trouver le jeune garçon qui allait interpréter Harry Potter et qui, par la même occasion, deviendrait mondialement célèbre.

Des centaines d’acteurs furent auditionnés. Finalement, il n’en resta plus que deux. Ce roman raconte l’histoire de celui qui n’a pas été choisi. »

 

Allons à l’essentiel : j’ai aimé ce roman même si je ne le juge pas incontournable. En 1998, quand est sorti en France Harry Potter à l’école des sorciers, j’avais 13 ans et j’étais déjà une grande lectrice. Cette attente et cette effervescence, liées à la sortie des différents tomes et parfaitement décrites dans le roman de David Foenkinos, je les ai vécues. Et je dois vous avouer quelque chose : j’ai tellement aimé la saga Harry Potter que je ne l’ai jamais relue. Il est parfois bon de garder intact notre émerveillement de lecteur… Aussi, quand j’ai su quel était le sujet du dernier roman de David Foenkinos, je n’ai pas trop hésité. Mettre en lumière ce numéro deux – par le biais de la fiction – et offrir une vitrine à l’univers impitoyable des castings m’ont semblé une idée excellente, en plus d’être originale. Certes, il y a des détours avant que l’on n’arrive au sujet principal, et même pendant, mais ils ne m’ont pas gênée, au contraire : j’ai trouvé intéressantes toutes ces petites anecdotes qui donnent une couleur particulière au roman. C’est globalement très bien raconté et c’est, à mon sens, le point fort de l’auteur. Ce regard à la fois drôle et bienveillant porté sur les personnages m’a beaucoup plu. Je n’arrive cependant pas à dire si je suis parvenue à une forme d’empathie vis-à-vis des personnages ou si je suis restée en dehors de l’histoire… Quant à la fin, je l’ai trouvée un peu facile…

 

 

L’œuvre en quelques mots…

 

« Le cœur d'un homme bat parfois dans le cœur d'un enfant. »

 

« À vrai dire, tout le monde éprouvait cette connivence avec le héros. Il y avait un ingrédient universel dans ces pages. Harry Potter était notre part de rébellion, notre désir de posséder des pouvoirs pour éradiquer les cons, notre rêve d'une vie meilleure. »

 

« Le jour de la sortie, le 16 novembre, il n'était question que de Harry Potter. L'horreur commença vraiment pour Martin : il lui serait dorénavant impossible d'échapper à ce qu'il avait raté. Ce fameux droit à l'oubli que l'on évoque pour les criminels, il ne pouvait pas s'en prévaloir. Pire, on aurait dit que le pays entier soufflait sur les braises de son échec. »

 

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