Karine Giebel, Toutes blessent la dernière tue

Publié le par calypso

 

Maman disait de moi que j'étais un ange.

Un ange tombé du ciel.

Mais les anges qui tombent ne se relèvent jamais...

Je connais l'enfer dans ses moindres recoins.

Je pourrais le dessiner les yeux fermés.

Je pourrais en parler pendant des heures.

Si seulement j'avais quelqu'un à qui parler...

 

Karine Giebel est une autrice dont je connais bien l’univers puisque j’ai lu quasiment tous ses romans. Je reconnaîtrais son style vif et percutant entre mille. Pourtant, pour la première fois, et même si ses autres romans n’ont pas tous été des coups de cœur, j’ai pensé que Karine Giebel faisait du Karine Giebel. L’avantage de ce style identifiable, c’est que le lecteur est censé n’être ni surpris, ni déstabilisé. Sauf que là, clairement, j’ai éprouvé un réel sentiment de lassitude. Si encore ce n’était qu’une question de syntaxe… L’histoire en elle-même, découverte avec intérêt au cours des premiers chapitres, m’a vite mise mal à l’aise. Quelle surenchère ! Est-ce qu’il était nécessaire d’en faire autant ? La violence est omniprésente et les schémas semblent se répéter à l’infini. J’ai fini par ne même plus croire à cette histoire et il m’a fallu 21 jours pour en venir à bout, et encore, motivée par une certaine curiosité plus que par une réelle appétence. Bref, je suis déçue. J’ai aimé Karine Giebel, mais peut-être est-il temps que je passe à autre chose…

 

 

L’œuvre en quelques mots…

 

« De toute façon, personne n'entend jamais mes appels au secours.

Personne, jamais.

Parce que, pour appeler au secours, il faut exister. Exister pour quelqu'un. »

 

« Il songea que si les femmes n’étaient plus de ce monde, il plongerait aussitôt dans les ténèbres et le chaos. »

 

« Vulnerant omnes, ultima necat.

At eae quas ad vos consumpsi me delectaverunt. »

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