Karen Bass, La Colline
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À la suite de l’écrasement d’un avion privé, le fils adolescent d’un millionnaire entreprend de grimper la colline voisine pour appeler des secours, mais un jeune autochtone de la nation Cri le prévient : la colline est maudite.
Premier roman terminé de l’année 2022 et très mauvaise pioche ! La Colline traînait dans ma liseuse depuis quelque temps et j’ai décidé de l’en faire sortir. Je me souviens avoir été attirée par la brièveté du titre et par la mise en garde sur la première de couverture : « Kokum nous prévient chaque année. On ne monte pas sur cette colline. » Ensuite, c’est le black-out ! (rires) Je crois bien n’avoir jamais lu une seule critique sur ce roman et je regrette de ne pas avoir été plus curieuse, cela aurait empêché cette lecture si peu intéressante et palpitante. Pour faire court, c’est l’histoire de Kyle, un adolescent issu d’une famille richissime, qui va faire la connaissance de Jared, un amérindien, et ce, au milieu de nulle part, suite à un accident d’avion. Voilà, c’est tout. Enfin, ils errent pendant des dizaines et des dizaines de pages, montent sur la colline sur laquelle il ne fallait surtout pas monter, se retrouvent dans un univers parallèle, rencontrent des créatures, ont peur et discutent. Beaucoup, beaucoup, beaucoup. Des conversations souvent insipides, extrêmement répétitives et qui plus est bourrées de clichés. Pendant ce temps, la lectrice – moi – s’ennuie à mourir et se demande quel autre roman elle ira piocher le lendemain…
L’œuvre en quelques mots…
« Le sentiment d’être prisonnier d’un rêve enveloppait Jared, à la manière d’une couverture mouillée. Tout semblait embrouillé, décalé, ses réflexions y comprises. Rien n’avait de sens. On avait superposé deux films, l’un en couleur, l’autre en noir et blanc. Où deux films distincts pouvaient-ils jouer en même temps et s’emboîter, sinon en rêve ? »