Franck Thilliez, Le Manuscrit inachevé

Publié le par calypso

 

Aux alentours de Grenoble, une voiture finit sa trajectoire dans un ravin. Dans le coffre, le corps d'une femme. À la station-service où a été vu le conducteur, la vidéosurveillance est claire : l'homme n'est pas le propriétaire du véhicule.

Léane Morgan et Enaël Miraure sont une seule et même personne. L'institutrice reconvertie en reine du thriller a toujours tenu sa vie privée secrète : un mariage dont il ne reste rien sauf un lieu, « L'Inspirante », villa posée au bord des dunes de la Côte d'Opale, et le traumatisme de l'enlèvement de sa fille Sarah. L'agression soudaine de son mari va faire resurgir le pire…

Dans le vent, le sable et le brouillard, une question parmi d'autres se pose : vers qui, vers quoi se tourner quand l'unique vérité est que tout vous devient étranger ?

 

J’ai découvert Franck Thilliez en février 2010 avec L’Anneau de Moebius et je dévore depuis tous ses romans. C’est incontestablement l’un de mes auteurs chouchous. Je ne vais pas être bien originale et je vais simplement me contenter de me joindre aux éloges lus çà et là sur la blogosphère littéraire. J’ai aimé ce roman du début à la fin. La préface à elle seule et le mystère qu’elle présente ont su me séduire. Le principe de mise en abyme qui structure l’intégralité du roman, la superposition des deux enquêtes, les thèmes du plagiat littéraire ou de l’amnésie, les palindromes, les énigmes, les indices, tout, absolument tout m’a enchantée. C’est complètement addictif et on en redemande. Ça tombe bien, puisqu’il y a une « suite »… Même si je reconnais avoir eu besoin d’un peu d’aide pour démêler la fin du roman, je salue sincèrement Franck Thilliez pour son sens du suspense et de la construction inégalable.

 

 

L’œuvre en quelques mots…

 

« Un roman est un jeu d’illusions, tout est aussi vrai que faux, et l’histoire ne commence à exister qu’au moment où vous la lisez. » (p.13)

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