Céline Denjean, Le Cheptel

Publié le par calypso

 

Un vieux notaire résolu à percer le secret de sa naissance.

Un ado piégé en montagne, un jour de rando.

Une jeune femme soumise aux ordres d'une mystérieuse Grande Prêtresse.

Entre ces trois êtres si dissemblables en tout, il n'est qu'un seul point commun. Le Cheptel.

Intégrée à la cellule TEH d'Interpol - pour Trafic d'Êtres Humains -, l'équipe du capitaine Eloïse Bousquet remonte une piste rouge de sang. Celle d'un monde clandestin où l'homme n'est que bétail - une marchandise, un jouet - à la merci des vices des puissants...

 

Le Cheptel est incontestablement un excellent thriller. Il a le mérite de ne souffrir d’aucun temps mort et il offre, par la diversité des focalisations qu’il propose, une avancée très intéressante dans l’enquête. Plusieurs histoires se superposent tout au long du récit dans une alternance millimétrée : celle de Louis Barthes pour commencer, un notaire de 73 ans en quête de ses origines ; celle de Bruno, un adolescent qui se retrouve perdu en montagne à la suite d’un accident ; celle d’Atrimen et de son amie Elicen, deux adolescentes vivant recluses dans une inquiétante communauté. On doit bien évidemment ajouter à tout cela la découverte du cadavre d’une jeune femme qui donne du fil à retordre à deux équipes d’enquêteurs qui vont avancer, main dans la main, dans la reconstitution du puzzle machiavélique imaginé par Céline Denjean. Élément très intéressant et qui fait la force du roman : le lecteur en sait beaucoup plus que les enquêteurs et son plaisir est donc d’assister à l’assemblage des pièces. Vraiment, un roman très efficace qui va vous coûter quelques heures de sommeil.

 

 

L’œuvre en quelques mots…

 

« Une jeune femme blanche d’environ 25 ans reposait sur le dos. Cheveux longs et bruns dégringolant sur un visage qui avait dû être joli avant que la mort lui ravisse toute expression. Ses yeux grands ouverts, couleur noisette, légèrement vitreux, fixaient un point introuvable dans le feuillage de l’arbre qui l’ombrageait. Elle portait une sorte de longue chemise de nuit fabriquée dans un tissu épais et rugueux qui faisait penser aux vieux sacs de pommes de terre d’antan. » (p.36)

 

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