Thierry Berlanda, Déviation Nord

Publié le par calypso

 

24 décembre, 18h30. Un Range Rover flambant neuf s'élance sur les routes enneigées du Morvan. Au volant, Milton Walsh, célèbre chirurgien à la retraite, est confiant. Agathe, sa femme, anesthésiste brillante, est moins rassurée. À cette allure, ils n'arriveront pas à l'heure au gîte loué pour l'occasion. À l'arrière, la petite Lola s'est endormie avec son chien.

Au bout de quelques kilomètres, des gendarmes leur indiquent qu'un camion vient de se renverser un peu plus loin. La route est coupée et ne sera pas rouverte avant le lendemain. Le plus sage serait donc de faire demi-tour, mais les Walsh choisissent de continuer par un autre itinéraire : la Déviation Nord. Ils n'arriveront jamais à destination....

L'adjudant-chef Lehmann, proche de la retraite et loin des procédures, embarque avec lui Emilie Casanave, une jeune adjointe dotée d'un sixième sens mais totalement dénuée de second degré, pour une course contre la montre effrénée. Car en cette nuit glaciale, chaque minute compte pour retrouver les Walsh en vie…

 

Avis mitigé sur ce roman au sujet duquel je lis pourtant d’excellentes critiques. Il ne fait aucun doute qu’on est très vite pris par l’histoire, celle de ce couple et de leur fillette qui, circulant sur les routes enneigées le soir du 24 décembre, se voient contraints de changer de direction à cause d’un camion qui s’est renversé. Cette déviation imprévue va modifier considérablement le cours de leur soirée, mais également celle de l’adjudant-chef Lehmann et de la jeune policière Emilie Casanave, un poil trop perspicace à mon goût. C’est le premier défaut du roman. Emilie comprend tout, très vite, trop vite. On se dit qu’il n’y a pas réellement d’enquête puisque tout semble démêlé au fur et à mesure, en un claquement de doigt, et ça finit par être tellement gros que l’on comprend que toutes les résolutions successives vont forcément mener à un retournement de situation qu’on guette donc, et dont on peut deviner quelques aspects… Il y a en tout cas des éléments qui m’ont semblé assez évidents même s’il était bien sûr impossible de démêler tous les fils de l’intrigue. Cette intrigue, justement, ne m’a pas emballée plus que cela, pas plus que les personnages, je dois l’avouer, même si je comprends que le personnage d’Emilie puisse prêter à sourire. Je dirais que j’ai préféré le début de l’intrigue où l’angoisse du changement de direction et de la conduite sous la neige est bien palpable à la suite, que j’ai trouvée moins prenante, même si je reconnais que l’ensemble se lit assez facilement. 

 

Je remercie Babelio et les Editions de Borée pour cette lecture !

 

 

L’œuvre en quelques mots…

 

« Certains, la peur les paralyse ; d’autres, elle les galvanise. Agathe a toujours fait partie du second groupe. »

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
M
Bonjour, c'est génial merci ;) au plaisir de vous voir sur mon blog. https://mael-jouet.blogspot.com/
Répondre