Olivier Bleys, Mon nom était écrit sur l'eau

Publié le par calypso

 

Le jeune Gabriel Spautz a côtoyé la mort dès son plus jeune âge. À quatre ans, il rencontrait son premier macchabée. À six, il connaissait tous les cimetières de son petit pays. À quinze, c’était un habitué des convois funéraires. Robbe Spautz en est sûr : son fils lui succédera à la tête de l’agence LUMIÈRE-DE-L’EST.

Pourtant, Gabriel n’a pas la vocation. Au Centre de formation aux métiers du funéraire, ses certitudes vacillent. S’accrocher, par fidélité aux siens ? Quitter le métier, et trahir sa famille ?

 

Ce n’est pas un mauvais roman, ce n’est pas non plus un roman inintéressant. Il se lit bien, il se lit vite, mais j’ai bien peur qu’il s’oublie vite également. Le personnage principal a quelque chose d’attachant pourtant et certaines anecdotes sont savoureuses. On suit non sans plaisir les aventures de cette famille possédant une entreprise de Pompes Funèbres. On se questionne sur l’emprise parentale dans les choix filiaux, sur la capacité à choisir sa propre route, à suivre ses propres envies. On se surprend parfois à oublier que le si joli titre choisi est opaque, avant d’en comprendre la signification à la fin du roman. Il s’achève sur une révélation qui fait office de chute, qui remet en cause de nombreux éléments et en résout d’autres, mais qui ne parvient pas, à mon sens, à donner au roman l’épaisseur attendue.

 

 

L’œuvre en quelques mots…

 

« La mort était un voyage de destination incertaine, et ces étranges boîtes où les grandes personnes jouaient à s'enfermer, avec leurs capitons et leurs poignées dorées, des aéronefs conçus pour leur transport. » (p.49)

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
M
Le titre me plaisait mais il y a tant à découvrir à cette rentrée littéraire qu'il attendra un peu...
Répondre