Xavier de Moulins, Le petit chat est mort

Publié le par calypso

 

Des petites choses et des plus grandes pour mieux vivre sous les orages à la saison des hécatombes.

 

C’est fou comme après avoir lu ce livre, on a presqu’envie de ne pas le raconter, mais de dire, à notre tour, tout l’amour que l’on a éprouvé un jour pour un petit être à quatre pattes et toute l’infinie tristesse que l’on a ressentie quand il nous a quittés. Les gens comprennent assez vite que j’adore les animaux et, quand ils me demandent si j’en ai un et que je dis « Non. », la question qui suit est, systématiquement, « Tu en voudrais un ? ». Ma réponse, je m’en suis rendu compte, est toujours la même : « J’ai eu un chien, et j’ai eu trop de peine quand il est mort. » C’est justement le point de départ du court récit de Xavier de Moulins, Le petit chat est mort. Et ce petit chat, en plus, commençait à peine sa vie de chat : il a vécu un an et des poussières, à peine le temps de profiter pleinement de son existence de petit félin, mais un laps de temps déjà suffisant pour que toute la famille –  père, mère et fillettes – s’attache à lui. C’est ce que retrace l’auteur : l’adoption, l’apprivoisement réciproque, les petits bonheurs partagés, et la beauté de ce lien inexplicable et, pour certains, incompréhensible, « C’est pas compliqué, quand même, à remplacer, un chat »…

Le petit chat est mort est un récit qui se dévore d’une traite, c’est un beau moment de partage et un tendre éloge fait à tous nos compagnons de route, porté par une écriture poétique.  

 

Je remercie chaleureusement Babelio et les Editions Flammarion pour cette découverte.

 

 

L’œuvre en quelques mots…

 

« Le petit chat est mort.

Les mots sont une détonation.

Les choisir pour l'annoncer aux enfants n'a pas été chose facile, alors je me suis résigné à faire simple, cinq mots et un point final. Court, cruel, monstrueux. »

 

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S
Pas tentée, malgré tout le bien que j'en lis
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