Yves Stalloni, La Littérature française en 100 romans

Publié le par calypso

 

 

Faire le tour de la littérature française en 100 romans, telle est la gageure de ce livre. Outil idéal pour tous ceux qui préparent un examen, c’est aussi un formidable guide pour approfondir sa culture générale ou choisir une prochaine lecture… Accessible et documenté, le propos d’Yves Stalloni est celui d’un professeur, certes, mais aussi d’un amoureux de la littérature française.

 

Voici un petit ouvrage sorti en début d’année aux Editions du Chêne. L’objectif est simple : parcourir la littérature française à travers 100 romans. On commence vers 1170 avec Le Roman de Renart et on termine en 1994 avec L’Ecriture ou la vie de Jorge Semprún. Bingo pour le premier que je connais et dont j’ai lu moult extraits ; le deuxième en revanche ne fait pas partie de mes livres lus, je m’étais tournée il y a quelques années vers son premier titre, Le Grand Voyage, en me promettant de poursuivre… Elle est là, l’ambition d’Yves Stalloni : nous faire découvrir ou redécouvrir des romans que l’on a lus ou qu’il nous reste à découvrir, des romans dont on a parfois étudié des extraits durant nos études, sans les lire intégralement, des romans dont on a entendu parler, des romans que l’on s’est juré de lire et puis, le temps passe, et la production littéraire nous offre toujours plus de possibilités. Mais la littérature « classique » est toujours là. Me plonger ou me replonger dans ces grands romans, voilà ce dont j’ai envie à l’issue de ma lecture. Pari gagné donc. Quant à l’objet-livre en lui-même, il est agréable car facile à manipuler et relativement aéré : les commentaires sur les romans n’excèdent pas deux pages et sont entrecoupés par des illustrations ou des citations. Quand l’auteur juge qu’un grand nom de la littérature française mérite que l’on s’attarde un peu plus longtemps sur sa production – Voltaire, Zola, Hugo, pour ne citer qu’eux –, il consacre une page supplémentaire à un deuxième, voire un troisième roman. L’avantage de cette anthologie synthétique, c’est qu’elle n’en dévoile pas trop, le but n’étant pas de nous donner toutes les clés d’un roman ou de nous dévoiler la fin. Juste un bémol à ce propos : il y a un roman que je garde bien en chaud dans ma bibliothèque, que je veux lire depuis plus de dix ans mais dont je repousse volontairement la lecture (vous avez, vous aussi, ce genre d’attitude bizarre ?), eh bien, j’ai lu une petite information à son sujet dont je me serais bien passé.

 

Merci à Babelio et aux Editions du Chêne pour cette lecture !

 

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