Christophe Hardy, Littérature : A la rencontre des romans français

Publié le par calypso

 

 

La littérature française est une demeure immense, pleine de trésors que l'on n'a pas fini de chasser : ce livre, consacré aux romans, vous donne quelques pistes pour y tracer votre chemin.

 

L’ouvrage dont je vais vous parler aujourd’hui, Littérature : A la rencontre des romans français, a été publié par la revue L’éléphant qui a vu le jour grâce à Jean-Paul Arif, fondateur de la maison d’édition Scrineo dont je vous ai déjà présenté quelques romans. Je n’ai jamais eu l’occasion de parcourir cette revue et là, il s’agit d’une édition spéciale puisque Littérature totalise 472 pages. C’est un ouvrage que j’ai mis un peu de temps à lire et c’est comme cela qu’il faut le découvrir à mon avis, pas d’une traite, mais en le picorant. Ce ne sont pas moins de vingt-quatre romans qui nous sont présentés, du Moyen Age au XXe siècle. Il y a un choix d’auteur évident ici : Christophe Hardy a fait une sélection qui n’aurait certainement pas été la même pour un autre auteur, qui n’aurait pas été la mienne non plus. De fait, je me suis vraiment demandé pourquoi il avait choisi ces romans-là, et pas d’autres ou encore si une suite était prévue avec d’autres titres. Certains romans ne me semblant pas faire partie des plus connus, je n’ai pas su dire s’ils avaient leur place dans cet ouvrage – je pense à Aucassin et Nicolette pour le Moyen Age ou encore à Spirite de Théophile Gautier -, mais j’ai fini par accepter l’idée qu’il s’agissait très clairement d’un parti pris et qu’il me fallait lire l’ouvrage comme un recueil de souvenirs de lectures de Christophe Hardy. Celles qui l’ont marqué, celles qui ont forgé sa passion pour la littérature, que sais-je encore ? La présentation de l’ouvrage est agréable et l’organisation des chapitres très claire. Ainsi, tous permettent de bien comprendre à la fois quel est le contenu du roman et quel est son contexte de création. Des extraits sont offerts mais également des propositions d’approfondissement : des éditions sont conseillées, éditions papier et parfois audio, de même que des sites Internet permettant d’enrichir la découverte. Pour Les Lettres Persanes, par exemple, un site avec des extraits lus par des comédiens ; pour Vingt mille lieues sous les mers, le site du musée Jules Verne. Les adaptations sont également citées quand il y en a. Enfin, chaque chapitre se clôt sur une page « Jouer pour retenir ». Je dois reconnaître que ce ne sont pas des pages qui m’ont intéressée et je ne les aurais personnellement pas mises. Pour contrebalancer ce qui ne constitue pas un point négatif mais un bémol (c’est-à-dire le choix des romans), je dirais qu’il est plaisant de lire cet ouvrage car l’auteur s’y exprime avec beaucoup de clarté et, surtout, il laisse affleurer son amour pour la littérature à chaque page. Il n’hésite pas non plus à donner son avis. Bien sûr, celui-ci n’est jamais négatif quand il s’agit des romans (aurait-on pu l’imaginer autrement ?) mais il ne se gêne pas par exemple pour critiquer ouvertement certaines lectures audio et certaines adaptations quand il le juge nécessaire. C’est un gage de sérieux à mon avis et c’est quelque chose qui m’a plu.

 

 

 

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