René Barjavel, Le Grand Secret

Publié le par calypso

 

 

C’est l’histoire d’un couple séparé par un extraordinaire événement, puis réuni dans des circonstances telles que jamais un homme et une femme n’en ont connu de pareilles. C’est aussi l’histoire d’un mystère qui, depuis 1955, a réuni, à l’insu de tous, par-dessus les oppositions des idéologies et des impérialismes, les chefs des plus grandes nations. C’est ce « grand secret » qui a mis fin à la guerre froide, qui a causé l’assassinat de Kennedy, qui explique le comportement de De Gaulle en mai 1968, qui a rendu indispensables les voyages de Nixon à Moscou et à Pékin. C’est le secret de la plus grande peur et du plus grand espoir du monde.

 

Le Grand Secret est mon deuxième Barjavel, après La Charrette bleue, complètement différent car ce dernier est autobiographique. J’avais vraiment hâte de me lancer dans un des grands romans de l’auteur et je dois avouer que je suis passée un peu à côté. Pour faire simple, j’ai conscience que c’est un grand roman, mais j’ai eu beaucoup de mal à arriver au bout et à tout comprendre… L’explication est, à mon avis, toute trouvée : je n’ai pas lu ce livre… je l’ai écouté ! Grave erreur pour un roman d’une telle densité… J’avais déjà écouté des nouvelles, des poèmes, même un roman en intégralité mais c’est un roman que j’avais déjà lu auparavant. Un roman inconnu, en revanche, jamais. Je n’ai pas du tout eu l’impression de maîtriser cette lecture, j’ai eu du mal à me concentrer et à avoir une idée claire, dès le début, de tous les personnages. J’ai trouvé les premiers chapitres extrêmement longs et presque confus. Quand on commence en revanche à parler de l’île – pour ceux qui connaissent le roman – cela m’a paru plus limpide, plus intéressant, il m'a semblé qu’on oubliait un peu les enjeux politiques pour se concentrer sur l’humain et les conséquences de ce grand secret. Rien à dire sur la lecture de Sylvere Santin, voix claire, posée, certainement aucune fausse note. Rien à dire non plus sur la profondeur de ce roman, quelques belles réflexions sur la vie, l’amour, la mort, mais après 9h42 d’écoute, j’aurais aimé être un peu plus enthousiaste…

 

Je remercie tout de même Babelio et les Éditions Thélème pour cette découverte !

 

 

L’œuvre en quelques mots…

 

« Tout cela n’était qu'une agitation vaine, le seul voyage qui compte est celui qu'on fait sans bouger, à l'intérieur de soi-même. »

 

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