Paulo Coelho, Aleph
Décider. Changer. Se réinventer. Agir. Expérimenter.
Réussir. Oser. Rêver. Gagner. Découvrir. Exiger. S’engager.
Penser. Croire. Grandir. Appartenir. S’éveiller.
Nous avons parfois besoin de retrouver un sens à notre vie, de lui redonner souffle et équilibre.
Et si un livre avait le pouvoir de vous faire découvrir un monde nouveau ? Et si, grâce à la magie des mots et d une histoire, vous commenciez un nouveau chapitre de votre vie ? Aleph est ce livre. Aleph est un voyage qui pourrait bien changer votre existence.
En quête de lui-même, cherchant des réponses dans l’ailleurs que constituent les différents pays du monde, le narrateur-écrivain décide de traverser la Russie à bord du Transsibérien. Il entend profiter de chaque arrêt pour rencontrer ses lecteurs. Accompagné notamment par Yao, son interprète, l’écrivain fait la connaissance, à Moscou, d’Hilal, une jeune femme qui impose sa présence dans ce voyage spirituel et qui va peu à peu lui devenir indispensable...
Je n’irai pas par quatre chemins. Je n’ai pas du tout apprécié ce roman. Je pense que c’est un livre qui ne m’était pas destiné, que je n’ai peut-être pas su accueillir, mais je pense aussi et surtout que c’est un livre dans lequel l’auteur fait preuve d’un tel nombrilisme qu’il empêche le lecteur d’être touché. J’ai conscience que mes propos sont très durs… sans doute ai-je été trompée par la quatrième de couverture qui promettait de belles réflexions. J’aimerais bien que l’on m’explique en quoi ce livre est censé nous faire découvrir un monde nouveau, en quoi il est censé nous aider à commencer un nouveau chapitre de notre vie… Je ne me suis pas sentie impliquée une seule seconde dans cette histoire. Fallait-il être émue par l’intrigue sentimentale ? Est-ce que tout cela est une histoire vraie ?
Je ne sais pas quoi dire de plus… C’est un livre que j’aurais volontiers abandonné si je n’avais pas pour habitude de toujours finir mes livres, et j’aurais bien du mal à le conseiller à quiconque.
L’œuvre en quelques mots…
« Nous nous poserons toujours les mêmes questions. Nous aurons toujours besoin d’assez d’humilité pour accepter que notre cœur comprend la raison de notre présence ici-bas. Certes, il est difficile de parler avec le cœur, mais est-ce vraiment nécessaire ? Il suffit d’avoir confiance, de suivre les signes, de vivre sa Légende personnelle. Puis, tôt ou tard, on sent que l’on participe à quelque chose, même si on ne peut pas comprendre rationnellement. La tradition dit que chacun découvre, à la seconde qui précède sa mort, la vraie raison de l’existence. Et à cet instant précis naît l’enfer ou le paradis. » (p.33)
« On en peut pas expliquer l’Aleph, tu l’as constaté toi-même. Mais dans la Tradition magique, il se présente de deux manières. La première, c’est un point dans l’Univers qui contient tous les autres points, présents et passés, petits ou grands. Généralement on le découvre par hasard, comme nous dans le train. Pour cela, la personne – ou les personnes – doit être à l’endroit physique où il se trouve. » (p.114)