Franck Thilliez, L'anneau de Moebius
Pour sa première enquête, Victor Marchal aborde son métier de flic par sa face la plus noire : une ex-star du porno torturée, une mise en scène macabre, et une plongée dans le monde interlope des déviants sexuels et des monstres de la nature. Depuis toujours, Stéphane Kismet est hanté par des images prémonitoires mais cette fois elles obéissent à une indéchiffrable et terrifiante logique. Dans ses rêves, Stéphane possède une arme, il est recherché par la police, une petite fille est morte... Les trajectoires de Victor et Stéphane vont se rejoindre. C'était écrit. L'un n'a encore rien vu, l'autre ignore qu'il sait déjà tout...
Quelle histoire, mais quelle histoire !!!
Le roman présente les destins croisés de deux personnages, Vic Marchal, un flic débutant qui a suivi les traces de son père, et Stéphane Kismet, un maquilleur plasticien évoluant dans le monde du cinéma, torturé par un passé douloureux et en proie à d’étranges rêves. Ces rêves sont les piliers de l’histoire : Stéphane y voit des événements incompréhensibles et horribles s’y produire. Il va alors tout faire pour empêcher que ces événements n'aient lieu. Sa route va croiser celle de Vic qui a été gâté pour sa première enquête : des crimes particulièrement sordides sur des jeunes femmes aux pratiques assez particulières…
J’ai été happée par ce roman dès l’appel au lecteur qui est là pour nous indiquer l’importance du temps dans le récit : douze jours pas un de plus. Douze jours étalés sur 597 pages et pas une fois le suspense ne retombe ! Tous les événements s’enchainent avec une logique implacable, rien n’apparaît incohérent alors que le roman flirte avec l’irrationnel. Aucune faute. Franck Thilliez maîtrise parfaitement son histoire et la construction du récit est réellement haletante. J’avais lu tellement d’avis élogieux concernant cet auteur que j’étais sûre de l’apprécier, et c’est ce qui s’est passé. Je ne peux que conseiller ce titre qui est un gros coup de cœur pour moi. Mais attention, il faut avoir le cœur bien accroché !
Un immense merci à BOB et aux Editions Pocket pour cette formidable découverte !
Quelques avis sur la blogosphère : ici !
L’œuvre en quelques mots…
« La lecture a ceci de magique qu’elle permet de remonter le temps. Rien ne vous empêche, alors que vous approchez de la fin d’un livre, de relire les premiers chapitres et de retrouver ainsi les personnages tels qu’ils étaient une heure, un mois ou des années auparavant.
La réalité est malheureusement toute différente. Ce qui est passé est passé. Normalement…
Le temps tient un rôle prépondérant dans ce récit, qui commence le jeudi 3 mai 2007, à 6h30 du matin, et se termine, si l’on omet l’épilogue le mardi 15 mai aux alentours de 9h. Afin d’apprécier au mieux l’histoire, il est important que vous prêtiez attention aux indications temporelles présentes à chaque début de chapitre.
Douze jours et douze nuits à traverser. Un aller simple pour l’enfer.
Bon voyage. »