Alex Scarrow, Time Riders, T2 : Le Jour du prédateur
Liam O’Connor aurait dû mourir en mer en 1912.
Maddy Carter aurait dû mourir en avion en 2010.
Sal Vikram aurait dû mourir dans un incendie en 2026.
Mais à la dernière seconde, une mystérieuse agence les a sauvés pour les recruter. Désormais, ils sont des Time Riders. Leur mission : empêcher que les voyages dans le temps ne modifient le passé… et ne détruisent notre monde. Suite à une erreur de Maddy, Liam se retrouve bloqué 65 millions d'années en arrière, à l’époque des dinosaures, en plein cœur de leur terrain de chasse…
Après avoir sauvé le monde une première fois, nos trois héros, Liam, Maddy et Sal, ont de nouveau du pain sur la planche ! Leur mission reste inchangée : empêcher que les voyages dans le temps n’altèrent l’Histoire. Si la trame est sensiblement identique, l’action est quand même relativement différente du premier tome et cela tient, bien sûr, au changement d’époque. Cette fois-ci, la situation est quasi-désespérée pour Liam qui doit survivre dans un milieu particulièrement hostile : bloqué dans le Crétacé tertiaire, ses pires ennemis ne sont autres que des dinosaures dont il ne faudrait pas sous-estimer l’intelligence… Tout aussi rythmé que le premier tome, Le Jour du prédateur a le mérite de ne pas laisser au lecteur la moindre seconde de répit, notamment grâce à l’alternance systématique des époques. Au-delà du problème à résoudre, il est appréciable d’en apprendre davantage sur ces personnages contraints d’évoluer ensemble et de risquer leur vie pour protéger l’humanité. Si ma préférence va au premier tome (tout simplement à cause de la période historique choisie), il est certain que ce deuxième tome possède de grandes qualités et saura séduire bon nombre d’adolescents, passionnés ou non par la Préhistoire. Attention toutefois, certaines scènes très détaillées pourraient paraître un peu violentes aux yeux de certains jeunes lecteurs.
L’œuvre en quelques mots…
« - Es-tu indemne, Liam ?
Le garçon fixa son bras en sang, profondément entaillé, mais à un endroit où il n’y avait pas d’artère. Il se rendit vaguement compte qu’il devait être dans un état de choc lorsqu’il s’entendit prononcer :
- Est-ce que quelqu’un peut me ramener sur le Titanic, s’il vous plaît ? » (p.246)