Stephenie Meyer, Tentation
« Tu ne me reverras plus. Je ne reviendrai pas. Poursuis ta vie, je ne m'en mêlerai plus. Ce sera comme si je n'avais jamais existé. »
Rejetée par celui qu'elle aime passionnément, Bella ne s'en relève pas. Fascinée par un vampire, comment pourrait-elle retrouver goût à la pâle existence humaine ? Pourtant il faut vivre. Mais Bella n'a de goût pour rien, sinon le danger : alors elle entend la voix d'Edward, et éprouve l'illusion de sa présence. Comme s'il ne l'avait pas abandonnée, comme s'il tenait encore à elle. Bella échappera-t-elle à cette obsession amoureuse qui la hante ? A quel prix ?
Bon, certes, Edward n’est quasiment pas présent dans ce tome… je ne sais pas si c’est pour cette raison que beaucoup considèrent Tentation comme le roman le moins bon de la série, mais moi j’ai trouvé que c’était plutôt une bonne chose. J’ai en effet trouvé intéressante l’évolution de la relation entre Bella et Jacob car je trouve le personnage sympathique, et cela avait le mérite de nous éviter certaines scènes un peu cucul entre Bella et son vampire. C’est à la fin du roman que je me suis d’ailleurs rendu compte que les dialogues sont parfois assez « limités » et que la saga est vraiment destinée à un public adolescent. J’ai trouvé que c’était trop… trop, trop, je ne sais pas… trop irréaliste, je crois ! Bien sûr, on ne peut pas dire que Fascination est réaliste, mais ce qui m’a plu dans le premier tome c’est justement la rencontre entre une humaine et un vampire dans un cadre réaliste (j’ai aimé toutes les scènes où les deux personnages se rencontrent au lycée par exemple). Là, ce que j’ai le moins aimé, c’est la fin : le voyage en Italie, la rencontre avec les autres vampires…
Peu importe, j’ai tout de même passé un très bon moment ! Le suspense est à son comble… Bella se fera-t-elle vampiriser ? Que va-t-il advenir de son amitié avec Jacob ?… La suite au prochain tome !
L’œuvre en quelques mots…
« Le temps passe. Y compris quand cela semble impossible. Y compris quand chaque tic-tac de la grande aiguille est aussi douloureux que les pulsations du sang sous un hématome. Il s’écoule de manière inégale, rythmé par des embardées étranges et des répits soporifiques, mais il passe. Même pour moi. »
« […] vu la différence de maturité entre filles et garçons, j’estime qu’il serait plus sage de compter les années comme pour les chiens. Ce qui me vieillit de… combien ? Douze ans ? »