Béatrice Bourrier, Ailleurs est plus beau que demain

Publié le par calypso

 

C’est arrivé d’un coup et la vie de Dona a basculé. Sidérée, désespérée, elle erre dans une existence qui n’a plus de sens. Comment passer de l’aliénation à l’envie d’être soi ? C’est peut-être dans l’exil qu’elle apercevra la lumière au bout du tunnel et qu’elle trouvera la force et la liberté de s’inventer un avenir hors des sentiers battus.

 

Dès le début du roman, Dona apprend une nouvelle qui la bouleverse et qui remet en question à la fois son quotidien et son avenir. Elle doit faire face et mener son combat seule car ses proches ne sont pas à la hauteur de la situation, à l’exception d’Anne, son amie de toujours. C’est en s’éloignant de tout ce qui constituait son univers qu’elle trouvera la sérénité dont elle avait besoin depuis si longtemps.

Ailleurs est plus beau que demain est un roman que  j’ai choisi de lire essentiellement pour son titre et parce que les mots sur la quatrième de couverture me tentaient bien. Malheureusement, je n’ai pas du tout aimé cette lecture. Je n’ai pas réussi à m’intéresser à l’histoire de Dona, pourtant dramatique, ni à apprécier ce personnage. Les événements s’enchaînent un peu trop vite à mon goût et l’annonce de départ me semble plutôt un prétexte à son éloignement qu’un sujet véritablement creusé, même s’il en est de nouveau question dans les toutes dernières pages dont je ne sais sincèrement que penser… Mais surtout, je n’ai pas adhéré à l’écriture : on oscille entre des passages assez poétiques et d’autres relativement impudiques ou du moins écrits avec un vocabulaire qui ne me semblait pas indispensable, quand bien même Dona est la narratrice de cette histoire. J’ajoute que j’ai particulièrement été agacée par un tic d’écriture visant à multiplier les références à des écrivains ou chanteurs. Mauvaise pioche !

 

 

L’œuvre en quelques mots…

 

« C’est un échange qu’on accomplit environ neuf mille fois par jour et presque autant la nuit. Par réflexe, sans attention, ni conscience, on respire. C’est au moment où j’ai arrêté que j’ai compris l’importance de l’oxygène et du cœur. La primordialité de ce filet d’air qui nous pénètre et rythme nos pulsations. Si j’avais continué mon apnée de toutes petites secondes en plus, une poignée de minutes supplémentaires, pfuitt, terminée, affaire entendue, mon compte aurait été réglé. Mais la mécanique est coriace. » (p.5)

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