William Atkins, Dans l'infinité des déserts

Publié le par calypso

 

Les déserts, qui occupent un tiers de la surface terrestre, ont toujours captivé les hommes. Depuis les prophètes de la Bible et les mystiques jusqu’à Marco Polo et Lawrence d’Arabie, nombreux sont ceux à s’être lancés à leur découverte. Sanctuaire et refuge pour certains, lieu d’exil ou « vide atroce » pour d’autres : de quoi le désert est-il le lieu dans la vie et l’histoire de l’humanité ?

Pour répondre à cette question, William Atkins a exploré, trois années durant, les déserts des cinq continents. S’inscrivant dans la lignée d’auteurs tels que Bruce Chatwin et Patrick Leigh Fermor, il s’est rendu de la péninsule Arabique aux terrains des essais nucléaires en Australie, des rivages de la défunte mer d’Aral, au Kazakhstan, jusqu’au pays des Ouïghours dans le nord-ouest de la Chine, du festival Burning Man dans le Nevada aux antiques monastères du désert Arabique en Égypte.

Il rapporte de ce périple inédit un témoignage lumineux sur les hommes, le monde, et le symbolisme de ces confins intranquilles. Et nous plonge au cœur d’un univers à nul autre pareil pour partager sa beauté, ses mythes et ses incroyables histoires.

 

William Atkins est écrivain et journaliste et c’est de sa fascination pour les grands espaces qu’est né Dans l’infinité des déserts. Dans cet ouvrage paru fin septembre, il nous entraîne en Oman, en Australie, en Egypte, en passant par la Chine, le Kazakhstan et les Etats-Unis à la découverte d’étendues désertiques mythiques telles que le désert de Gobi ou le désert Arabique. Ces déserts, on les connaît pour la plupart, on en a en tout cas entendu parler, on a eu – peut-être – la chance de s’y rendre ou on rêve de les explorer... Personnellement, j’aime les étendues désertiques et je rêve de me rendre au Kazakhstan depuis que j’ai eu la chance de visiter l’Ouzbékistan. Alors, lire cet ouvrage était comme une évidence et j’y ai appris beaucoup de choses. J’ai cependant mis du temps, car les informations sont nombreuses et les chapitres denses. J’ai préféré picorer, petit à petit, afin de mieux apprécier l’ensemble.

 

 

L’œuvre en quelques mots…

 

« Vous pouvez certes voyager pour échapper à vous-même, mais même dans le désert, même dans ces lieux où il n'y a pas grand chose d'autre, vous vous trouvez violemment renvoyé à vos pensées et à votre corps. » (p.79)

 

 

Publié dans Littérature anglaise

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