Maxime Chattam, Un(e)secte
Et si tous les insectes du monde se mettaient soudainement à communiquer entre eux ? À s’organiser ? Nous ne survivrions pas plus de quelques jours.
Entre un crime spectaculaire et la disparition inexpliquée d’une jeune femme, les chemins du détective Atticus Gore et de la privée Kat Kordell vont s’entremêler. Et les confronter à une vérité effrayante.
Des montagnes de Los Angeles aux bas-fonds de New York, un thriller implacable et documenté qui va vous démanger.
Voici une petite lecture de Noël fort sympathique ! De quoi vous couper l’appétit et vous faire renoncer au foie gras mais, heureusement, il ne me restait que quelques pages. Même si je ne fais pas partie des lecteurs les plus assidus, Un(e)secte constitue toutefois mon huitième titre de l’auteur et, jusqu’à ce jour, je n’ai été pleinement déçue qu’une fois, avec Le Coma des mortels que j’ai trouvé pire que mauvais… Ici, bien que je n’aie pas dévoré le roman (à l’instar des petites bêtes évoquées), je l’ai lu avec beaucoup de plaisir et d’intérêt. Je trouve l’idée de départ passionnante et propice à un développement des plus terrifiants. Tout commence lorsqu’Atticus Gore, un flic de Los Angeles, se voit offrir sur un plateau une affaire dont ses coéquipiers ne semblent pas vouloir. Il faut dire que l’enquête s’annonce compliquée : le cadavre retrouvé ressemble davantage à un squelette qu’à un corps en début de décomposition alors même que sa mort paraît récente… C’est comme s’il avait été dévoré de l’intérieur et vidé de son sang. A ses côtés et dispersés sur plusieurs mètres, des tas d’insectes… Il n’en faut pas plus pour intriguer Atticus, passionné d’entomologie. Parallèlement à cette affaire, nous faisons la connaissance d’une détective privée de New-York, Kat Kordell, engagée par une mère pour retrouver sa fille qui n’a plus donné signe de vie depuis plusieurs jours. Les enquêtes, on le comprend vite, sont liées mais la route des deux enquêteurs ne se croisera qu’après une série d’événements funestes et troublants. L’ensemble est rondement mené, j’ai lu par ci par là qu’il y avait quelques longueurs, je n’ai pas spécialement trouvé. J’ai apprécié l’alternance entre les deux enquêtes qui évite l’ennui et je dois dire que j’ai également beaucoup aimé les deux personnages principaux qui se ressemblent beaucoup dans leur solitude. J’apprécierais de les retrouver dans un autre roman.
L’œuvre en quelques mots…
« Les insectes sont si nombreux que nous ne sommes qu'une goutte d'eau face à un océan. Savez-vous que pour chaque être humain présent sur la Terre, il y a près d'un milliard et demi d'insectes ? »
« Peu à peu, le peuple nocturne ressortit de ses tanières, de sa stupeur, et la nature se remit en marche, vivante et audible, et pourtant toujours invisible. »