Rachel Corenblit, Le Rire des baleines
Pour Antoine, c'est la fin du monde : il doit aller passer quelque temps chez son père, dans sa nouvelle maison, avec sa nouvelle femme et la fille de cette dernière, qu'il déteste ! Mais il peut y avoir pire : un vrai déluge au fond du jardin ! Cette aventure pas drôle du tout, ils vont la vivre ensemble et en rire... tout à la fin !
Antoine, délaissé pour un temps par sa mère, part s’installer chez son père qui s’est remarié. Problème : Abigaël vit avec eux. Abigaël, c’est la fille d’Hélène, la nouvelle épouse… Elle est parfaite, c’est son défaut. Si parfaite que le narrateur ne peut le supporter. Elle est belle et intelligente. Lui, il est le dernier. Le dernier pour attraper le bus le matin. Le dernier à l’école. Et en plus, sa mère s’est débarrassée de lui alors qu’Hélène est gentille et fait des gâteaux au chocolat. Abigaël en plus d’être parfaite a donc beaucoup de chance. Soudain, c’est la tempête. Au sens physique du terme. Déjà que la vie d’Antoine était sens dessus dessous, voilà que la météo fait des siennes et qu’il va devoir unir ses forces à celles de sa demi-sœur…
Le Rire des baleines aborde des thèmes tels que l’amitié, les relations familiales ou encore la solidarité envers les personnes les plus âgées. C’est un texte qui met en évidence des valeurs positives, comme le courage. Il montre que rien n’est jamais tout rose ou tout noir, que les choses sont destinées à évoluer. Toutes ces caractéristiques font qu’il peut être mis entre les mains d’enfants et de jeunes adolescents sans aucun problème. Je n’arrive cependant pas à dire s’il est susceptible de leur plaire réellement. Pour la lectrice que je suis, Le Rire des baleines est un roman gentillet, que j’ai lu vite mais sans passion.
L’œuvre en quelques mots…
« D'accord, ma mère ne pouvait plus me garder. Ne voulait plus. C'était la même chose pour moi. » (p.7)
« À bord du Titanic, même si le paquebot allait couler et entraîner avec lui plus d’un millier de personnes, il y avait quand même des barques. Pour en sauver un minimum et que la grande roue de la loterie de la vie tourne. Nous n’avons rien. » (p.97)