Rachel Corenblit, 146298
146298. Une suite de chiffres tatoués sur le bras de sa grand-mère. Elle les a vus toute sa vie sans leur donner plus de sens. Puis un jour, elle comprend. Les vies de la jeune fille et de la vieille femme se croisent alors, s’entremêlent pour se mettre au diapason.
Voilà. Tout y est. C’est court et percutant. Pas besoin d’en faire des tonnes pour livrer une histoire émouvante. Tout commence lorsque la narratrice, Elsa, décide de pousser la porte d’un tatoueur pour laisser une empreinte indélébile sur sa peau d’adolescente. Enfin, ce n’est pas l’exact point de départ car tout est né bien des années auparavant et est resté enfoui longtemps, sous la forme d’une série de chiffres. Cette série – 146298 – a longtemps fasciné Elsa. Elle l’a vue, régulièrement, elle s’est questionnée, elle a vécu avec sans que cela ne bouleverse en profondeur sa petite vie. 146298. Six chiffres gravés sur le bras de sa grand-mère. Six chiffres qu’Elsa veut sur sa peau à son tour. Parce qu’elle a compris, en cours d’histoire, ce que la présence de ces chiffres signifiait. Et alors que l’encre passe de l’aiguille à la peau, la jeune fille revient sur le mystère porté par chacun d’entre eux et nous offre une plongée émouvante dans l’Histoire. Emouvante et nécessaire. Parfaitement adaptée aux adolescents qui plus est. Bon, en revanche, la couverture… non, vraiment… je ne comprends pas.
L’œuvre en quelques mots…
« Elle a commencé par dire que c’était le passé. Que le passé, on le laissait dans un trou et qu'on le recouvrait de terre et que c’était inutile de vouloir le déterrer. Rien de bon ne sortait du chaos. Et son passé c’en était un, de chaos, immense. »
« Elle déteste les religieux, la religion, et elle affirme que Dieu, c'est comme le Coca, beaucoup de pub pour un truc qui contient beaucoup d'air. »