Jay Asher, What light

Publié le par calypso

 

 

Un premier amour inattendu.

Le poison de la rumeur.

Le récit d’une seconde chance.

 

C’est l’histoire de Sierra, une jolie lycéenne qui a grandi auprès de parents exerçant un métier plutôt original : ils sont propriétaires d’une ferme de sapins de Noël dans l’Oregon et, chaque année, pendant un mois, ils migrent en Californie pour devenir commerçants et vendre leurs sapins. Le bonheur qu’ils procurent aux gens dans cette période de fêtes et les étoiles qu’ils voient briller dans les yeux des enfants venus acheter leur sapin en famille sont une source de motivation sans faille pour eux. Sierra, elle, vit parfois difficilement la séparation forcée avec ses deux meilleures amies, mais ce mois passé loin de chez elle lui permet de retrouver Heather, sa troisième meilleure amie, avec qui elle vit chaque année des moments aussi intenses que courts. Alors qu’Heather insiste pour que Sierra se trouve un petit copain pour les quelques semaines qu’elle passera en Califonie, cette dernière fait la connaissance de Caleb, un beau jeune homme qui semble traîner quelques casseroles derrière lui. Peu à peu, elle va apprendre à le connaître, quoi qu’en pensent ses proches, et à l’apprécier…

Je n’ai pu m’empêcher tout au long de ma lecture de me dire qu’il devait être très difficile pour un auteur d’écrire un second roman, surtout quand le premier a connu le succès rencontré par Treize raisons. J’ai connu Jay Asher un peu avant que son premier titre ne devienne un véritable phénomène de société et bien avant qu’il ne soit adapté en série télé. Je n’avais pas adhéré complètement à ce roman mais j’étais assez convaincue par son originalité. Et, pour le coup, je trouve que What light manque cruellement de cette originalité. Ce n’est pas un mauvais roman, il plaira, j’en suis sûre, à de nombreux adolescents et jeunes adultes, mais il n’offre pas non plus une histoire renversante. C’est mignon, en fait, mais rien de plus. C’est un roman à lire en mode cocooning, en hiver, sous un plaid, avec un bon chocolat chaud. Il n’est pas désagréable de suivre l’évolution des personnages, Sierra n’est pas du tout l’adolescente tête à claques que l’on peut trouver dans certains romans, et Caleb est finalement un bon gars, qui a pas mal d’humour. Les deux personnages sont donc tout à fait sympathiques. C’est juste que l’histoire est prévisible, je m’attendais à quelque chose de plus percutant. Un bon point pour la couverture qui est vraiment très belle ! Décidément, les Éditions Michel Lafon savent viser juste !

 

 

L’œuvre en quelques mots…

 

« Mes parents et moi marchons le long de Oak Boulevard, dans la direction opposée au parc. Des voitures nous dépassent, parfois un cycliste. Je prends une grande inspiration et balance mes bras d’avant en arrière, pour trouver la force de commencer cette conversation. Une fois lancée, je ne peux plus m’arrêter. Je leur dis tout ce que je sais à propos de Caleb, de sa famille, de Jeremiah et les livraisons de sapins. Pour une raison que j’ignore, je mets plus de temps à raconter l’histoire que quand Caleb me l’a racontée. Je ressens sans doute le besoin de définir précisément le Caleb d’aujourd’hui. » (p.191)

 

 

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