Lisa Gardner, Sauver sa peau
Sally, Cindy, Lucile... Depuis l’enfance, Annabelle Granger s’est habituée à devoir changer brusquement de prénom, de nom, de maison, de ville, d’histoire... Sans que ses parents lui donnent la moindre explication. Trente ans plus tard, la découverte, dans une chambre souterraine de l’ancien hôpital psychiatrique de Boston, des cadavres de six fillettes fait la une des journaux. L’une d’elles porte un médaillon au nom d’Annabelle Granger. L’heure n’est plus à la fuite et Annabelle décide de sortir enfin de l’ombre. Mais le tueur est toujours aux aguets. Il l’attend. Depuis vingt-cinq ans. Le début surprenant d’un suspense qui ne l’est pas moins...
Il faut bien le reconnaître, Lisa Gardner fait ce qu’elle sait faire de mieux, et elle a raison car cela fonctionne à tous les coups. Prenez une héroïne âgée d’une trentaine d’années. Offrez-lui un passé trouble et une vie chaotique. Ajoutez quelques cadavres retrouvés près d’un ancien hôpital psychiatrique pour pimenter le tout. Saupoudrez de quelques informations qui permettent de tout imaginer sauf l’identité véritable de l’homme qui traque notre héroïne... Vous obtenez Sauver sa peau, une histoire saisissante dès les premières pages, qui offre, grâce aux choix narratifs de l’auteur, un suspense de tous les instants.
L'œuvre en quelques mots...
« Quand on est enfant, on a besoin que ses parents soient tout-puissants, qu'ils soient ces figures d'autorité qui nous protégeront toujours. Plus tard, à l'adolescence, on a besoin que ses parents aient des défauts, parce que ça paraît le seul moyen de nous construire, de couper le cordon. »